L'acte de travail humain est toujours précédé de l'idée. C'est donc un PROJET qui va devenir ce mouvement de l'organe donnant un objet, produit ou utilité. Ce schéma Projet-Réalisation est celui de toute Entreprise. Ainsi le travail humain est-il essentiellement une Entreprise Individuelle, l'Entreprise Economique Primordiale. Parce que nous travaillons donc, NOUS SOMMES TOUS DES ENTREPRENEURS ! Yo Hebib
Les Ressources Humaines sont en fait des "Ressources de Travail" mises en action en vue d'une utilité, matérielle ou immatérielle. Ce sont les aptitudes mentales, Raisonnement, Mémoire, Imagination, Inventivité, apprentissage, etc. Les aptitudes physiques ou sensorimotrices, Force, Dextérité, Parole, etc. Et les capacités psychologiques de Volition, Maitrise de soi, etc. Ce sont donc les Avoirs Intrinsèques de l'Homme. Et puisque "Gérer" c'est "Organiser, COMMANDER, Contrôler..." dire "Gestion des Ressources Humaines" est un non sens. Car un agent extérieur au sujet, ne saurait organiser, commander, contrôler... les Ressources Humaines. La Culture des Compétences devrait remplacer la GRH.
Yo Hebib
Algérie, Baccalauréat 2008 Bonne chance à nos Lycéens et Collégiens
Depuis que Apollon, le dieu grec de la lumière et des arts, consacra le laurier (laurea) aux triomphes et aux triomphateurs, la Grèce et la Rome antiques firent tradition de couronner les vainqueurs avec des rameaux en feuilles et des baies (bacca) de laurier (laurea). Ce qui donna le nom du BACCALAUREAT, si fabuleux et merveilleux dans l’imaginaire quasi universel et si crucial dans la psychologie de nos étudiants lycéens. Attrait passionné (sinon passionnel dirait même le psychanalyste freudien) comme pour certaines épreuves populaires de force ou d’habileté sportives et artistiques où le jeune lauréat (candidat) veut affirmer ses capacités intrinsèques. Attrait justifié du reste, le baccalauréat étant en fait le premier diplôme universitaire et, aux yeux de nos jeunes hommes et jeunes femmes, la confirmation suprême en quelque sorte, de cette valeur essentielle de l’être humain, la valeur intellectuelle que leur reconnaît enfin leur société. C’est l’ensemble de cette symbolique et de cette valorisation qui est en action dans la psychologie du candidat au baccalauréat. Notamment il est hanté par l’appréhension de l’échec en même temps qu’il espère et désire la gloire de la réussite. Cet état de tension interne est d’autant plus accru que les candidats algériens sont plus ou moins convaincus que leur réussite, si elle dépend de leur travail personnel, elle reste pour large partie conditionnée par le travail de tous ceux qui sont en charge, de leur enseignement, mais surtout en l’occurrence, de leur épreuve finale. Car cette épreuve, comme d’ailleurs par exemple le Brevet de l’enseignement moyen, elle ne commence pas avec les questions et réponses du premier examen, et elle ne finit pas avec celles du dernier examen. Malheureusement, et outre les différentes erreurs d’énoncés et fuites des sujets, ceux-ci sont le plus souvent « piégés » conçus, comme par la perversité ou la perversion, beaucoup plus pour punir (sanctionner) les examinés, alors qu’un examen d’enseignement devrait rester un moment pédagogique positif. On pourrait concevoir tout examen de l’enseignement avec permission d’utiliser des documents, s’il est bien élaboré par des professionnels compétents). Cela se passe bien ainsi parfois. Mais loin de la science fiction, les examens du bac seront pour longtemps encore des examens surveillés. Passe qu’ils le soient. Le hic c’est que, par exemple on laisse s’instaurer le souk dans les salles d’examen, ou bien on perturbe les candidats par des excès de contrôle. Le pire c’est qu’on interdise d’agrafer les feuillesintercalaires des réponses, ne permettant que les attaches lettres (trombones). Or, et là commence le sort de l’épreuve pour beaucoup, ces feuilles intercalaires peuvent se perdre (et elles se perdent) au cours des différentes manipulations pendant les corrections. On ne saura jamais combien de recalés pour cause d’intercalés ! Puisse le ministre règler cette question. L’autre moment de l’épreuve, c’est évidemment lors des corrections, la fatigue des correcteurs aidant, ou leur relative maîtrise de la docimologie. La double ou triple correction n’est qu’un pis aller. Qu’à cela ne tienne, nos lauréats devront encore passer les risques de la « commission » où les notes sont lues et énoncées par les uns, puis entendues et transcrites par les autres. Quid du calcul des moyennes. En définitive, le bac… Une épreuve hasardeuse, ou un jeu de hasard ! Quoiqu'il en soit c'est aux étudiants qu'il échoit de s'assurer le maximum d'atouts.
- Avant tout se préparer en apprenant les principes et règles des disciplines, et en faisant de nombreux exercices.
- Travailler régulièrement en se ménageant des moments de délassement.
- Dormir suffisamment et surtout se nourrir convenablement. Prendre un bon déjeuner du matin pendant les examens (c'est indispensable).
- Le jour de l'examen, partir gagnant en se disant que le travail est toujours payant, que la préparation consentie ne saurait se perdre.
- Se concentrer en commençant par bien écrire sur les feuilles d'examen, ses nom et prénom (s) et numéro d'inscription.
- Demander une feuille supplémentaire de réponses avant de commencer à répondre.
- Lire attentivement l'ensemble des sujets, exercices et question, et s'assurer de les avoir bien compris avant de répondre. Il arrive que les questions soient liées et cette relation aide à mieux comprendre.Il arrive aussi que l'on "s'accroche" sur une donnée manquant alors qu'elle se trouve en fin de sujet ou d'exercice. Lire donc jusqu'au bout les sujets et questions.
- Commencer par la question qui semble la plus facile ou abordable. S'assurer ainsi le maximum de points.
- Toujours indiquer le numéro ou titre du sujet, et le numéro de la question à laquelle on répond.
- Se Concentrer, rester concentré, et ne pas se laisser déconcentrer par les mouvements et sons environnants.
- Ecrire calmement et soigneusement. Ne pas se précipiter évite de faire des erreurs.
- Relire, relire ses réponses (Il peut toujours y avoir un mot ou un chiffre incorrect qui pourrait tout gacher), avant de passer à une autre question.
- Trouver le moyen de bien fixer les feuilles intercalaires de réponses, avec la feuille principale.
Et enfin, n'oubliez pas de remettre votre feuille d'examen, même si vous avez bien travaillé !
Bon courage, mes enfants, et bonne chance ! Yo Hebib
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Yo Hebib
Attends, A Temps.
TOUR DE PRESSE
Le travail, une valeur qui se perd
Nadjib Stambouli
Demain se célèbre (ou se commémore, c’est selon) la Journée mondiale du travail, qui donnera lieu à des liesses par-ci, des défilés par-là et autres manifestations revendicatives par ailleurs. Notre pays n’échappe évidemment pas à ce genre d’activités et dans les programmes venant des différents coins du territoire, l’on voit à peu près le même schéma d’actions partisanes ou syndicales. Mais il nous semble que, l’œillère festive aidant, la quintessence et la substantifique moelle de cette date annuelle a été perdue de vue en cours de route au profit de la double routine antagonique, revendicative d’un côté ou glorifiant les acquis «octroyés» de l’autre. En effet, il s’occulte aujourd’hui que le sens même de cette journée devrait s’articuler autour de l’exaltation de la valeur travail, carburant de toute société et sang circulant de la veine du développement. A bien regarder, chez nous, il ne faudrait pas s’étonner, encore moins s’offusquer de cette dissimulation de la vraie nature du 1er mai, cette vraie nature étant le travail, puisque cette qualité, parmi les plus nobles qualités de l’espèce humaine, au même titre que l’amour du prochain et la pulsion solidaire devient une espèce morale en voie de disparition. Le sens même de la valeur travail a été dévoyé, parce qu’autant à l’échelle de la société entière que de l’individu, la richesse que le travail devrait sécréter s’est vue substituer dans les faits le concept d’enrichissement facile, sans parler de son versant illicite. Ainsi, transpirer, se consacrer à des tâches à la sueur de son front, se dévouer au labeur et arborer avec fierté l’ardeur professionnelle, justifier son salaire par l’assiduité au poste, s’échiner et s’exténuer même pour un rendement maximal, exhiber la tête haute les résultats de sa production, sont autant de motifs de fierté jusqu’à une date récente. Ces valeurs sont non seulement tombées en désuétude, mais de qualités, elles ont été comme rétrogradées à un rang de défauts, par un incroyable renversement de rôles entre le vice et la vertu. Ainsi donc, celui qui trime pour empocher en toute dignité la contrepartie de son effort mensuel, devient aux yeux d’une frange de plus en plus large de l’opinion publique, un inconscient qui
«n’a rien compris à la vie», quelqu’un de «dépassé par les évènements», un naïf et un niais. Toutes ces nobles valeurs liées au travail sont remplacées par le gain facile et sans effort, le phénomène le plus emblématique étant connu sous la peu gratifiante formule de «t’bezniss» qui permet à la catégorie la plus importante de la société, la jeunesse, de vivre et même de s’enrichir à une vitesse vertigineuse sans avoir à poursuivre des études, ni à déployer le moindre effort dans un poste d’emploi rémunéré à la hauteur du travail fourni. Heureusement, les responsables des secteurs de l’Education et de la Formation professionnelle sont en train de déployer des trésors d’imagination et d’efficacité pour renverser la vapeur dans le sens d’une revalorisation du savoir et de la réhabilitation des métiers. Au moins pour ça, en cette veille de premier mai, il est permis de ne pas désespérer quant à la récupération, sous nos cieux, par la valeur travail de ses lettres de noblesse.
N.S
http://www.lejourdalgerie.com/Editions/300408/une/Lejour.htm
SITES DE GRH
LES PLUS BEAUX
LIBERTÉ
Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente
J'écris ton nom Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique
J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés Sur les routes éployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux Dur miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom
Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom
Sur la santé revenue Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaitre Pour te nommer Liberté.
Paul Eluard
TU SERAS UN HOMME
Tu seras un homme... A la fois simple et si ambitieux Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
Sur les places qui débordent
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
Rudyard KIPLING