Algérie : le gouvernement annonce une nouvelle initiative pour encourager le retour des cadres émigrés Par sonia lyes le 24/04/2008 à 19:35

Le gouvernement veut encourager les compétences algériennes établies à l’étranger à rentrer en Algérie. Dernière annonce en date : selon une nouvelle disposition adoptée mardi par l’exécutif, les cadres émigrés qui décident de retourner en Algérie garderont l’ensemble de leurs acquis professionnels. Explication : les cadres émigrés de retour en Algérie garderont leurs statuts, titres, fonctions et le bénéfice des expériences scientifiques acquises à l'étranger.

L’information a été révélée, jeudi 24 avril, par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Haraoubia, lors d’une rencontre avec la presse nationale. Pour la première fois "un texte de loi préserve les acquis de nos cadres émigrés", a souligné M. Haraoubia.

Selon des statistiques officieuses, plusieurs milliers de cadres algériens ont été contraints à quitter leur pays durant les dix dernières années, dont un grand nombre sont employés en Europe. Parmi eux de nombreux médecin, enseignants, informaticiens…Pour la seule année 2007, plus de 500 médecins ont quitté l’Algérie pour l’Europe et le Canada. Aujourd’hui, ces compétences craignaient qu'à leur retour ils ne soient pas réintégrés dans leur fonction au niveau qu'ils avaient atteint avant leur départ.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika, en 1999, les gouvernements successifs ont tenté de mettre en place une politique pour encourager le retour des compétences établis à l’étranger. Mais ces politiques ne semblent pas avoir donné les résultats attendus.

L'avis de nos éditorialistes citoyens

Nom	Commentaire	Posté le
Malek	Les ignares, qui nous gouvernent, sont absolument sans concurrence dans leurs bêtises! Tout le monde sait qu'il faut d'abord rendre l'Algérie aux Algériens. En d'autres termes: libérer les médias, cesser d'humilier les Algériens, en finir avec les réseaux mafieux, faire de sorte que la firme privée du directeur de l'ENTV ne puisse pas vendre ses produits à cette même ENTV! Après l'Est, le clan de l'Ouest s'est totalement discrédité! Vous n'aurez jamais nos compétences!	2008-04-25
Aqjun	Je crois que pour faire des réformes et mener le bateau Algérie vers le bon cap, il faut ces hommes et ces femmes. L’idée d'attendre que la situation soit réglée pour rentrer en Algérie est purement utopique. Il faut y participer au règlement de cette situation. Je suis d'accord qu'il faut un environnement propice pour encourager les cadres algériens en Europe de rentrer travailler en Algérie. Mais ils doivent aussi participer à déclencher cet environnement dés maintenant.	2008-04-25
hoggar	Bonjour à tous les amis, c'est bien calme chez TSA, par rapport à ailleurs, il faudrait peut être que TSA trouve une solution de Modérateur comme partout . Pour revenir au sujet, j'ai envie de dire comme Dalida, des promesses, que des promesses, toujours des Promesses.Celui qui touche içi 5000 euro/mois,l'Algérie va-t'elle lui donner 500 000 Dinars par mois, quels sont les avantages pour ces cadres? qu'ils nous les expliquent . et pourtant c tjrs - cher que les étrangers , alors vos proposition?	2008-04-25
wmobe	Bonsoir à tous. Cet article me fait doucement rire… Pour faire court, ce n’est pas sur les conséquences qu’il faut agir, mais sur les causes. Je m’explique : Si les cadres ont fuis le pays, c’est pour une raison simple, un non épanouissement total dans la société algérienne. Cela va du manque de moyens, aux conditions de travail exécrables, en passant par la non considération, et le mépris de chefaillons pistonnés, parce que cousins ou frères de flen… Ce n’est pas ceux qui sont le fruit de ce système, qui changeront ce dernier. Je crois que l’on nous mène une fois de plus en bateau, en nous faisant croire qu’on est préoccupé par le sort des cadres qui sont partis, mais c’est faux. Commençons d’abord par le commencement à savoir, lutter véritablement contre la corruption et les passes droits, avoir une politique cohérente avec nos partenaires étrangers, œuvrer pour l’édification d’une société plus juste, bref arrêter cette médiocratie qui nous mène droit au mur.