Les inspections du travail en Algérie enregistrent chaque année plus de 3,5 millions cas d’harcèlements psychologiques dans les milieux professionnels en Algérie. Les juges se contentent de prononcer des peines du code civil au lieu du pénal. Cela est du au vide juridique incriminant ces pratiques. Le harcèlement psychologique au travail en Algérie a de fâcheuses conséquences, certaines victimes perdent leurs emplois, deviennent dépressives et parfois se suicident à cause de leur situation.
Kamel Khemaoui, chercheur universitaire et cadre supérieur à Algérie Télécom, a indiqué dans une conférence qu’il a donnée, avant-hier, au centre de documentation et d’Information des Droits de l’Homme à Annaba, que le harcèlement psychologique dans les milieux professionnels est un nouveau phénomène en Algérie difficile à définir. C’est généralement des pratiques abusives, répétées et régulières exercées par le responsable contre ses éléments dans le but de les pousser à démissionner ». Par ailleurs, le conférencier a indiqué que dans la loi algérienne il n’y a pas d’articles incriminant ces pratiques. Seulement les articles 90 et 11 du code du travail qui consacre le droit de l’employé à l’intégrité physique et mentale ainsi qu’à la dignité.
Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar